Colère des surveillants de prison : vers la fin du conflit pénitentiaire ?
Ce vendredi 26 janvier, un projet d'accord a été signé avec la chancellerie par le syndicat majoritaire de surveillants de prison. Mais des réticences sont toujours émises par d'autres syndicats.
Un mouvement qui s'essouffle. Ce vendredi 26 janvier, 72 établissements pénitentiaires sur 188 étaient encore touchés par des blocages, comme à Béziers (Hérault). À la prison de Rennes-Vezin (Ille-et-Vilaine), les forces de l'ordre ont dû intervenir pour faciliter les extractions de détenus vers le palais de justice. Cet après-midi, le principal syndicat pénitentiaire a signé un protocole d'accord avec le ministère de la Justice, reconnaissant une avancée sur la question de la sécurité des surveillants face aux détenus radicalisés.
La CGT et FO appellent à la poursuite du blocage
En revanche, la CGT et Force ouvrière ont rejeté cet accord, qu'ils jugent en deçà de leurs revendications. Au douzième jour de conflit, le blocage des prisons crée une tension à l'intérieur des établissements. Un détenu, libéré les jours derniers dénonce la dégradation de leur incarcération. Vendredi soir, le ministère de la Justice s'engage à appliquer l'accord signé en ce jour, mais la CGT et FO appellent à la poursuite du mouvement.
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