Chantage à la vidéo intime : le maire de Saint-Étienne toujours dans la tourmente
À Saint-Etienne (Loire), l'affaire du chantage à la sextape continue de chambouler la mairie. Soupçonné dans cette affaire, le mairie, Gaël Perdriau, continue de se dire innocent.
Un conseiller municipal d'opposition à Saint-Étienne (Loire) dit vouloir briser le silence. Ali Rasfi accuse le cabinet du maire d'avoir fait pression sur lui lors de l'élection municipale de 2020. Il dit avoir reçu des SMS d'un proche collaborateur de l'édile, lui assurant qu'il avait été filmé "en train d'influencer les électeurs" et que la mairie ferait usage de cette vidéo. "C'est un système de fonctionnement par le chantage, par les menaces, et surtout par le viol de l'intimité des gens, en les filmant", déplore Ali Rasfi.
Le maire dénonce des accusations "ignobles"
Depuis fin août, la ville vit au rythme des scandales et des accusations. Le maire, Gaël Perdriau, est soupçonné d'avoir fait chanter pendant des années son premier adjoint. Gilles Artigues dit avoir été piégé en 2014 par l'entourage du maire, filmé à son insu avec un prostitué dans un hôtel parisien. La vidéo aurait ensuite été utilisée pour faire pression sur lui. Le maire dénonce des accusations "ignobles". Vendredi 23 septembre, Sami Kéfi-Jérôme, accusé d'être le co-auteur du chantage, a présenté sa démission. Une enquête préliminaire a été ouverte.
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