"Affaire Penelope Fillon" : les réactions politiques
Les explications télévisées de François Fillon hier, jeudi 26 janvier, au sujet de son épouse dans le cadre de soupçons d'emploi fictif pesant sur elle ont été commentées par la classe politique.
À ce stade, c'est de la politique-fiction, mais déjà ce vendredi 27 janvier au matin, Alain Juppé était interrogé sur son avenir en cas de retrait de François Fillon. "La primaire a eu lieu, les électeurs se sont prononcés de la manière la plus claire qui soit et je n'ai pas l'intention de me lancer dans une opération de repêchage", a déclaré le maire de Bordeaux (Gironde). Pour Nathalie Kosciusko-Morizet, ex-candidate elle aussi, l'émergence de "l'affaire Penelope Fillon", comme elle l'appelle, ne relève pas du hasard.
La liberté parlementaire en principe
C'est la ligne de défense des candidats de la droite. "Tout ça n'est pas innocent, on est à quelques jours du grand meeting et du vrai lancement de campagne. On se retrouve avec une polémique et on peut se demander pourquoi ça sort là", s'interroge Nathalie Kosciusko-Morizet. Côté Front national, alors que Marine Le Pen va devoir verser 300 000 euros au Parlement européen pour deux emplois fictifs d'assistants, on érige la liberté des parlementaires en principe. Ségélone Royal, comme d'autres, estime que les parlementaires ne devraient plus pouvoir embaucher leurs proches.
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