Cette journée de jeudi 25 octobre est décisive pour Nicolas Sarkozy, qui doit être fixé concernant les recours qu'il a formulés dans le cadre de l'affaire Bygmalion. Ainsi, le 16 février 2016, Nicolas Sarkozy a été mis en examen pour financement illégal de sa campagne, à l'issue de plus de onze heures passées devant le juge. Bygmalion, l'agence qui a organisé en 2012 une quarantaine de meetings à grand spectacle, en cachant les factures auprès de l'UMP afin que le candidat ne dépasse le plafond de financement de campagne de 22,5 millions d'euros. La campagne a coûté le double du plafondAu final, la campagne de Nicolas Sarkozy avait coûté plus de 42 millions, et l'ancien chef de l'État a été renvoyé en correctionnelle il y a plus d'un an. Mais son a soulevé une question de droit, et estime qu'on ne peut pas juger son client deux fois pour les mêmes faits. En effet, le défenseur de Nicolas Sarkozy rappelle qu'il a déjà été sanctionné par le Conseil constitutionnel pour dépassement des comptes de campagnes, à hauteur de 360 000 euros. La décision de la Cour d'appel, intervenue après la diffusion de ce sujet, a renvoyé Nicoloas Sarkozy devant le tribunal correctionnel.