Giacometti tourmenté dans "The final portrait"
L'Institut Alberto-Giacometti ouvrira le 21 juin à Paris. Ce musée abritera des centaines d'œuvres du peintre-sculpteur. Son atelier sera reconstitué. Le film "The final portrait" révèle les tourments de l'artiste.
À partir du portrait de James Lord, un jeune Américain qui posa pour Giacometti en 1964, le film The final portrait de Stanley Tucci montre les manies, les obsessions d'un artiste mondialement connu pour ses sculptures. En 1927, Alberto Giacometti débarque sans le sou dans le 14e arrondissement de Paris dans un minuscule atelier parfaitement reconstitué dans le film qui sort mercredi 6 juin au cinéma. Le peintre a sans cesse besoin d'être rassuré malgré sa notoriété, sans cesse besoin de retravailler ses toiles.
Vie de couple difficile
Sa femme Annette acceptera cette vie de forçat pendant plus de 25 ans. Un quart de siècle d'amour vache. Alberto Giacometti travaille à ce portrait pendant 18 jours. "C'est vrai qu'il oublie de lui filer de l'argent, parce qu'elle ne travaille pas. Il s'applique à lui-même cela. Ce n'est pas un homme bien habillé, qui vit dans le confort", souligne l'actrice Sylvie Testud. Et si l'Américain n'avait pas décidé de rentrer aux États-Unis, qui sait s'il n'aurait pas continué ?
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