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Anne Hidalgo demande de "trouver une sépulture parisienne" pour l'écrivain Michel Déon

Son inhumation fait polémique depuis une semaine, la mairie invoquant les "règles fixées par le Code général des collectivités territoriales" pour ne pas l'accorder. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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L'écrivain Michel Déon, en 2004. Il est mort en Irlande fin décembre 2016, à l'âge de 97 ans. (ULF ANDERSEN)

Michel Déon devrait finalement pouvoir reposer à Paris. La maire PS de la capitale, Anne Hidalgo, a informé la famille de "ce grand écrivain", lundi 19 février, qu'elle avait demandé aux services municipaux de "trouver une sépulture parisienne".

L'inhumation de cet écrivain mort en Irlande fin décembre 2016, à l'âge de 97 ans, a fait polémique ces derniers jours. La mairie avait invoqué les "règles fixées par le Code général des collectivités territoriales" pour ne pas pouvoir l'accorder. Michel Déon, n'étant ni domicilié, ni électeur ni décédé dans la capitale, ne remplissait pas les conditions pour être inhumé à Paris.

"5 000 demandes et 150 places disponibles chaque année"

Une centaine d'écrivains et éditeurs dont Emmanuel Carrère, Antoine Gallimard, Michel Houellebecq ou Amélie Nothomb, ont signé lundi un texte pour demander à la mairie de Paris de donner à l'auteur de Un Taxi Mauve, membre de l'Académie française, cette sépulture parisienne.

"Je partage donc l'idée selon laquelle Michel Déon devrait trouver à Paris la sépulture à laquelle son oeuvre le destine", écrit finalement la maire de la capitale, malgré "les difficultés objectives que nous vaut le décalage entre 5 000 demandes et 150 places disponibles chaque année" de sépultures dans les cimetières de Paris.

Rappelant sa proposition, lancée vendredi sur Facebook, "d'ouvrir la voie à une procédure dérogatoire" sur les inhumations à Paris pour les grands artistes, Anne Hidalgo ajoute que "ce grand écrivain préfigurera ainsi le changement qu'il a inspiré, ajoutant à notre ville une de ces heureuses exceptions qui font sa grandeur et son charme".

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