Affaire Aristophil : la vente aux enchères débute
Près de 20 000 épargnants avait été victimes d'une arnaque sans précédent par la société Aristophil. Mercredi 20 décembre, ils vont tenter de récupérer une partie de leur argent.
Un livre d'or signé de la main d'Antoine de Saint-Saint-Exupéry, un tableau original d'Auguste Renoir, une lettre écrite par une rescapée du Titanic... Tous ces biens d'exception ont été saisis par la justice il y a plusieurs années, suite à l'une des plus grandes escroqueries du marché de l'art. Leur valeur commune atteindrait aujourd'hui plusieurs centaines de millions d'euros.
130 000 pièces mises aux enchères
Toutes ces oeuvres sont passées entre les mains de Gérard Lhéritier, le patron de la société Aristophil. Cet homme est aujourd'hui mis en examen pour escroquerie en bande organisée et pratique commerciale trompeuse. Il est accusé d'avoir revendu des lettres de personnages célèbres à des particuliers en leur promettant une juteuse plus-value : un rendement de +40% en cinq ans. Au total, 18 000 épargnants lui ont fait confiance. Or, les manuscrits ont été surévalués, ce qui a rendu la plus-value impossible. Après la liquidation judiciaire d'Aristophil, les 130 000 pièces seront mises aux enchères mercredi 20 décembre. Pour les victimes, ce sera l'une des dernières chances de récupérer une partie de leur investissement.
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