Vidéosurveillance : quand les villages s'équipent
À l'heure où chaque euro compte, des villes de 10 000 habitants ont choisi de consacrer un budget important pour s'équiper de vidéosurveillance.
Des caméras installées au coin des rues, dissimulées sous les toits. Elles scrutent, surveillent, comme ici, à Tonneins (Lot-et-Garonne). 9 400 habitants, 26 caméras. Une commune du Lot-et-Garonne où la vidéosurveillance 24h sur 24 apaise les commerçants, comme Sabine Tonin : "C'est rassurant, parce qu'on sait que quand même, il y a quelque chose qui nous protège. Ça dissuade. Même s'ils sont cagoulés, gantés, qu'ils ont tout prévu, ça perturbe quand même de savoir qu'on va être filmés", explique-t-elle.
Délits et incivilités sont en baisse
La majorité des habitants est satisfaite, d'autres sont plus dubitatifs : "Je crois que c'est une ville très paisible. Je viens du nord de Paris, et quand on parle de l'insécurité à Tonneins, ça me fait rigoler". La commune a dû investir plus de 400 000 euros pour cette installation il y a deux ans. Depuis, selon la mairie, délits et incivilités sont en baisse. Un bénéfice pour les finances de la ville. "Entre 40 000 et 60 000 euros par an ne vont plus à la réparation de dégradations", précise Dante Rinaudo, maire de Tonneins. Les premières caméras ont été installées il y a douze ans. Elles vont être perfectionnées dans l'année.
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