Vidéosurveillance : comment centraliser les caméras en ruralité ?
Les caméras se font rares dans les petites communes, faute de moyens. Dans l'Oise, une plate-forme de vidéo-surveillance a été créée. Elle permettra de mutualiser toutes les images du département.
À Villers-Saint-Frambourg-Ognon, un village de l'Oise, on compte 750 habitants et une vingtaine de caméras de surveillance. Elles ont déjà prouvé leur efficacité. Mais pour l'heure, les images enregistrées ne peuvent être visionnées par le maire qu'a posteriori, une fois les délits commis. Une perte de temps, selon lui. "Il faut le temps d'attendre la réquisition de la gendarmerie, ce qui peut prendre plusieurs jours, alors que si vous avez une personne qui supervise en temps réel, l'efficacité de la gendarmerie s'en trouve optimisée", explique le maire Laurent Nocton.
Centre de supervision
C'est un souhait en passe d'être exaucé. À partir de début novembre, les images de vidéoprotection d'une dizaine de villages pourront être visionnées en direct, dans un centre de supervision départemental. Une surveillance possible 24 heures sur 24, et sept jours sur sept, pour permettre aux forces de l'ordre d'intervenir rapidement.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.