Service national : sera-t-il obligatoire ?
Faut-il rendre obligatoire le service national promis par Emmanuel Macron ? Si la question ne se pose pas pour Gérard Collomb, elle se posait vendredi 9 février pour la ministre de la Défense Florence Parly qui a depuis rectifié le tir.
Gérard Collomb et Florence Parly n'ont pas la même approche de la promesse d'Emmanuel Macron sur l'organisation du futur service national universel. Il reposerait sur les épaules de la ministre des Armées. "Ce sera un service qui, probablement, n'aura pas un caractère obligatoire", a déclaré Florence Parly vendredi 9 février. Ce n'est pas la vision du ministre de l'Intérieur qui souhaite que cela soit obligatoire.
Un coût pour l'Armée
Pendant la campagne, le candidat Macron promettait "un service national de durée courte, obligatoire et universel". La droite, qui souhaite le retour d'un service militaire, souligne la confusion gouvernementale. L'Armée traîne les pieds parce que ce service national devrait durer un mois, concerner 600 000 jeunes par an et coûter de deux à trois milliards d'euros. Ce lundi 12 février, Florence Parly a atténué ses propos en parlant d'un service qui ne serait "pas facultatif".
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