Rupture du "contrat du siècle" : les conséquences sur l'Arsenal de Cherbourg
L'Australie a annoncé, ce jeudi 16 septembre, la rupture du "contrat du siècle" avec la France, qui devait lui vendre des sous-marins. Alors que près de 500 personnes travaillaient sur ce projet à Cherbourg, l'heure est à l'inquiétude.
L'image de Naval Group a subi un coup avec ce revers politique : la rupture de ce contrat qui liait la France et l'Australie dans la vente de sous-marins. Plus de 500 personnes travaillaient sur ce projet. L'inquiétude est donc présente à Cherbourg (Manche), lieu de construction des engins. "Les inquiétudes sont qu'aujourd'hui énormément de personnes travaillent sur ce programme tout personnel confondu, que cela soit les sous-traitants ou personnes sous contrat Australie" explique Sébastien Paris, représentant CFDT Naval Group Cherbourg.
La perte de ce contrat entraîne -10 % d'activité par an
La rupture de ce contrat met une épine dans le pied de Naval Group. Elle entraîne une perte de -10 % sur l'activité. Malgré tout, Naval Group estime avoir les reins solides pour que ses employés n'en pâtissent pas, avec un carnet de commandes de 14 milliards d'euros, de quoi garantir de futures embauches. C'est le souhait du maire de Cherbourg qui pense que la ville pourra également venir en aide en cas de perte d'emploi : "Nous avons 5 000 emplois à pourvoir. On espère que la dynamique territoriale et le plan de charge de Naval Group hors contrat australien permettra d'apporter une réponse", a indiqué Benoit Arrivé.
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