Cet article date de plus de trois ans.

Rupture du contrat de sous-marins avec l'Australie : quelles conséquences en France ?

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min - vidéo : 2min
l'échec des sous-marins : une faute française ?
l'échec des sous-marins : une faute française ? l'échec des sous-marins : une faute française ? (France 2)
Article rédigé par France 2 - M.Burgot, J.Vitaline, S.Guibout, C.Berbett Justice
France Télévisions

Jeudi 16 septembre, l'Australie a décidé de rompre le contrat avec la France concernant la vente de 12 sous-marins. Pour la ville de Cherbourg (Manche), ce projet représentait une garantie d'emploi durable pour de nombreux travailleurs. Quelles sont les conséquences de cette rupture ?

Jeudi 16 septembre sonne le glas de l'accord entre la France et l'Australie. Le contrat qui consistait à la vente de 12 sous-marins n'est plus. Un véritable échec politique qui pose des questions sur l'avenir de nombreux travailleurs. À l'Arsenal de Cherbourg (Manche), l'inquiétude règne. "Ce n'est pas bon pour nous de perdre un contrat comme ça qui nous prévoyait du travail sur beaucoup d'années" peste un habitant. Toutefois, l'entreprise Naval Group, en tête de ce projet, ne devrait pas en pâtir plus que ça.

De lourdes pénalités pour l'Australie

La société subit un coup dur avec la perte d'un projet qui constituait 10 % de son activité. Un pourcentage assez conséquent mais pas dramatique pour l'entreprise qui devrait réussir à rebondir. Naval Group possède d'autres commandes en provenance notamment d'Inde et du Brésil. Malgré le retrait de l'Australie, les employés pourront être affectés à d'autres tâches. "Je pense que l'impact social peut être limité si on travaille tous collectivement, mais il restera un affront sur la France" indique le maire de Cherbourg, Benoit Arrivé. L'Australie devrait, quant à elle, connaître de lourdes pénalités financières. Selon des journaux australiens, la pénalité pourrait atteindre le montant colossal de 400 millions d'euros.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.