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Le Service national universel sera testé dès le mois de juin dans 13 départements

Les jeunes volontaires seront hébergés dans des internats, des centres de formation ou des bâtiments militaires pour quinze jours de cohésion puis quinze autres jours dédiés à l'engagement individuel.

Article rédigé par franceinfo
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En septembre 2018, Édouard Philippe, le Premier ministre, avait lancé un cycle des concertations territoriales sur le Service national universel (SNU). (ANG?LIQUE SUREL / MAXPPP)

Treize départements ont été sélectionnés pour tester le Service national universel (SNU) dès le printemps, selon les informations de franceinfo. Ce sont les Ardennes, le Cher, la Creuse, l'Eure, la Guyane, les Hautes-Pyrénées, la Haute-Saône, la Loire-Atlantique, le Morbihan, le Nord, le Puy-de-Dôme, le Val-d'Oise et le Vaucluse.

Salut au drapeau, Marseillaise et uniforme

Gabriel Attal, le secrétaire d'État à la Jeunesse, a révélé mercredi 16 janvier dans une interview à l'AFP et au Point que le SNU entrera en phase test dès le mois de juin et ne concernera que 3 000 jeunes volontaires dans un premier temps. Les quinze premiers jours seront dédiés à la cohésion, en hébergement collectif et les quinze autres jours à l'engagement individuel. Les journées commenceront par un salut au drapeau et une Marseillaise. Tous les jeunes porteront un uniforme.

Les militaires mis à contribution pour encadrer les jeunes

Les jeunes volontaires seront hébergés par groupes de dix dans des internats, des centres de formation ou des bâtiments de l'armée. Ils suivront des formations, notamment aux premiers secours ou à la protection de l'environnement. Peu enthousiastes au départ à l'idée d'être engagés dans le Service national universel, les militaires seront tout de même mobilisés pour former les encadrants et parfois pour encadrer eux-mêmes les jeunes.

Gabriel Attal a refusé de dire quand le SNU deviendra obligatoire même si l'objectif est de toucher toute une classe d'âge d'ici 2026. Enfin, le coût du dispositif ne sera estimé qu'après la phase d'expérimentation, mais le secrétaire d'État a déclaré au Point qu'il devrait se "situer autour d'un milliard à un milliard et demi d'euros par an".

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