Cet article date de plus de douze ans.

Le lourd tribut payé par les reporters de guerre

Plus d'une dizaine de journalistes français sont morts dans des zones de conflit ces vingt-cinq dernières années. En voici les exemples les plus marquants.
Article rédigé par Alexandre Chassignon
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Franceinfo (Franceinfo)

En Côte d'Ivoire : Jean Hélène (RFI) a été tué par un policier ivoirien,
le 21 octobre 2003 à Abidjan, alors qu'il tentait d'interviewer des
opposants. Guy-André Kieffer a disparu le 16 avril 1994, au cours d'un
reportage sur la filière cacao.En Irak : Frédéric Neyrac a été pris entre deux feux le 22 mars 2003 à Bassorah, avec l'équipe de la télévision anglaise ITN, qui l'employait.En Afghanistan : Pierre Billaud (RTL) et Johanne Sutton (RFI) ont trouvé la mort dans une embuscade tendue par des talibans, le 11 novembre 2001. En Algérie : Olivier Quemeneur est tombé sous les balles de tireurs embusqués le 1er
février 1994. Il  tournait un reportage dans la casbah d'Alger pour la
télévision australienne ABC.Dans les Balkans : Pierre Blanchet (le Nouvel Observateur) n'a pas survécu à l'explosion de sa voiture sur une mine à Petrinja (Craotie)  le 19 septembre 1991.Dans les anciens pays membres du pacte de Varsovie : Jean-Louis Calderon (La Cinq) couvrait le
soulèvement de Bucarest, dans la nuit du 22 au 23 décembre 1989, quand un char l'a écrasé.

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