L'affaire entre Emmanuel Macron et le chef d'état-major des armées est-elle close ? "Elle va forcément laisser des traces. Durant le défilé ce vendredi 14-Juillet, certains militaires nous disaient qu'ils considéraient qu'Emmanuel Macron avait publiquement humilié sont chef d'état-major. Emmanuel Macron assume lui, ce qu'il considère être un acte d'autorité. Il applique en quelque sorte la règle édictée pour les ministres. Oui à la discussion, voire à la contestation, mais seulement en interne, jamais en public", explique Maryse Burgot.Un acte d'autoritarisme ?Ceux qui oseront défier la parole du président seront vertement rappelés à l'ordre. "Certains verront dans cet épisode un acte d'autoritarisme plutôt que d'autorité, et donc un aveu de faiblesse. Nous laisserons chacun se faire sa propre opinion. Ce qui est sûr c'est que l'avenir de ce chef d'état-major est très incertain ce soir", conclut la journaliste.