Dans la Vienne, une brigade de gendarmerie volante spécialement dédiée aux urgences

Grégory, Margot et Benoît patrouillent dans une zone qui couvre trois gendarmeries. Leur mission : intervenir sur des urgences le plus rapidement possible. Ce jour-là, ils sont appelés pour un différent familial à la suite d'une fugue. La jeune fille mineure est revenue chez elle après cinq jours mais les retrouvailles avec ses parents se passent mal. L’adolescente est emmenée à la gendarmerie.

Le travail de la brigade de gestion des événements (BGE) s’arrête là. Des collègues prennent le relais. Ce sont eux qui instruiront la procédure : "Ce qui nous permet d’être libres pour la prochaine intervention. L’intérêt, ce n’est pas de rester trois heures sur le même fait", explique le maréchal des logis-chef Grégory de la brigade de Neuville-de-Poitou.  

100% sur le terrain 

Ne pas perdre de temps avec la paperasse et passer immédiatement à une nouvelle mission, c’est tout l’objectif de ce dispositif. Un peu plus tôt dans la journée, la brigade était intervenue sur un cambriolage d'un chantier. Les gendarmes ont procédé aux premières constatations, aux relevés de traces biologiques, à l’enquête de voisinage. Des éléments qui seront transmis à la gendarmerie en charge de l'enquête. "La BGE nous permet d’avoir une présence permanente sur le terrain, de renouer le contact avec tout le monde et de pouvoir dégager un peu de temps pour continuer à pouvoir rédiger les procédures judiciaires", reconnaît le major Stéphane Commandant de la brigade de Neuville-de-Poitou.  

Dans la Vienne, cette brigade est testée depuis le mois de mai 2021. Certains maires du département sont sceptiques quant à son efficacité. Le dispositif, qui existe aussi dans d’autres départements, fonctionne sans effectifs supplémentaires. Ce qui limite ses objectifs.