Crise des sous-marins australiens : la France fulmine
Tout le week-end, Paris a dit sa colère contre l’Australie, les États-Unis et le Royaume-Uni, après l’annulation de la commande de sous-marins par Canberra.
Si pour l’heure l’ambassadeur français à Londres (Royaume-Uni) n’a pas été rappelé, une rencontre qui devait avoir lieu cette semaine entre Florence Parly, la ministre des Armées, et son homologue britannique avait été annulée à la demande de Paris. Pour calmer ces tensions, Boris Johnson a sorti le grand jeu en déclarant, dimanche 19 septembre, "notre amour de la France est indéracinable". Il a également ajouté que l’accord entre le Royaume-Uni, l’Australie et les États-Unis, ne visait pas à être excluant et ne devait pas "inquiéter nos amis Français".
Peu de leviers
Pour l’instant, Paris a du mal à digérer cette rupture d’un contrat de 56 milliards d’euros avec l’Australie. Pour autant, en dehors de rodomontades diplomatiques, la France dispose de peu de leviers pour s’opposer au repositionnement stratégique américain dans le Pacifique, explique la journaliste de France Télévisions, Anaïs Hanquet.
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