Lundi 10 septembre, les Niçois (Alpes-Maritimes) commémorent les 50 ans du crash de la caravelle Ajaccio-Nice où 95 personnes avaient péri.
Le 11 septembre 1968, la caravelle, un avion, s'est crashée brutalement une heure après son décollage au large du Cap d'Antibes (Alpes-Maritimes), faisant 95 victimes, dont treize enfants. Les familles ne comprennent pas ce qu'il s'est passé. À l'époque, une enquête officielle de l'État va conclure à un incendie inexpliqué à bord de l'appareil. Mais, au fil du temps, on apprend que de nombreux exercices militaires ont eu lieu ce jour-là dans la région.
L'enquête a été rouverte pour "soustraction de preuves"
L'hypothèse d'un missile d'essai venu frapper par erreur la caravelle prend de l'ampleur. Quanrante ans plus tard, Michel Laty, un ancien militaire appelé en poste dans le Var déclare à France 3 qu' "il y avait un exercice et puis la caravelle s'est présentée et elle a été prise pour cible". D'autres témoins potentiels se sont mis à parler, et disent avoir eu peur de mettre en cause l'armée en 1968. En 2011, l'enquête a été rouverte pour "soustraction de preuves", car deux hommes se présentant comme des membres des renseignements généraux sont venus saisir des bandes d'un reportage de France 3 Antibes qui portait sur l'exercice militaire. En 2018, le juge qui mène l'enquête a demandé la levée du secret-défense, mais n' a pas eu de réponse.
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