Brésil : l’extrême droite aux portes du pouvoir
Dans quelques heures, ce dimanche 28 octobre, se déroulera le second tour de l’élection présidentielle au Brésil. Jair Bolsonaro fait figure de grand favori, crédité de 56% des intentions de vote.
Sur la plage de Copacabana, une marée jaune et verte scande son nom, imitant son geste fétiche symbole de la libéralisation du port d’arme chère au candidat d’extrême droite. Le favori des sondages est dans tous les esprits et sur tous les t-shirts. Attaqué au couteau il y a quelques semaines, Jair Bolsonaro ne participe aux bains de foule que via les réseaux sociaux. "Cette vermine rouge sera bannie de notre patrie", a-t-il lancé dernièrement dans une vidéo.
Pas de débat télévisé avec son opposant
Diabolisant le parti des travailleurs au pouvoir depuis 13 ans, il vient tout juste d’être accusé d’avoir divulgué des milliers de fake news sur son opposant Fernando Haddad. Le député, ancien capitaine de réserve, est connu pour ses propos racistes, homophobes et faisant l’apologie de la torture pratiquée sous la dictature militaire. Depuis le premier tour de l’élection, plus de cinquante agressions auraient été commises en son nom contre des noirs et des transsexuels. Jair Bolsonaro a refusé tout débat télévisé avec son opposant, accusant les médias brésiliens de faire campagne contre lui.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.