Attentat à Strasbourg : "Un double dispositif" de sécurité mis en place, annonce le préfet du Bas-Rhin
Un "sécuritaire", l'autre "judiciaire". Les manifestations sont interdites jusqu'à lundi.
Un double dispositif de sécurité a été mis en place à Strasbourg après l'attentat de mardi 11 décembre au soir, a expliqué jeudi sur franceinfo Jean-Luc Marx, préfet de la région Grand Est et du Bas-Rhin.
franceinfo : Quels dispositifs ont été mis en place ?
Jean-Luc Marx : C'est un double dispositif. C'est à la fois un dispositif de quadrillage de la ville pour maintenir la sécurité publique, qui est un dispositif équivalent à un marché de Noël actif. Le dispositif est aussi judiciaire avec les opérations de recherche, dont celles dans le quartier du Neudorf, jeudi après-midi, qui sont essentiellement des levées de doute et qui sont terminées.
Qu'est-ce que sont ces "levées de doute" ?
Ce sont des informations qui sont transmises, qui méritent une vérification avec toutes les précautions utiles. Cela signifie l'usage des forces conséquentes pour faire en sorte que la levée de doute s'opère dans les meilleures conditions possible.
Avez-vous donné des consignes particulières aux habitants ?
La vie continue et avec le maire de Strasbourg, nous prônons à la fois l'attention, la prudence, la coproduction de sécurité, pour que tout le monde soit vigilant et c'est ce message-là qui est adressé aux habitants.
Que dites-vous à ceux qui veulent manifester ?
Les lycéens l'ont fait aujourd'hui et j'ai adressé un message spécifique à ces lycéens, qui, dans la zone de défense, sont quasiment les seuls à avoir tenté de réitérer les manifestations jeudi matin. Ils étaient quelques dizaines. Ils étaient porteurs de boules de pétanque, d'essence ou de fumigènes. Neuf ont été interpellés et le message c'est que dans l'état actuel, les manifestations sont interdites jusqu'à lundi.
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