Cet article date de plus de trois ans.

Vidéo Une étiquette "bien-être animal" pour consommer mieux ?

Publié
Temps de lecture : 1min - vidéo : 6min
Créer une étiquette qui informe le consommateur sur le mode de production, d'abattage et le niveau du bien-être animal, c'est l'initiative de plusieurs organisations de protection animale dont CIWF France. Voilà ce que ça change.
VIDEO. Une étiquette "bien-être animal" pour consommer mieux ? Créer une étiquette qui informe le consommateur sur le mode de production, d'abattage et le niveau du bien-être animal, c'est l'initiative de plusieurs organisations de protection animale dont CIWF France. Voilà ce que ça change. (BRUT)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

Créer une étiquette qui informe le consommateur sur le mode de production, d'abattage et le niveau du bien-être animal, c'est l'initiative de plusieurs organisations de protection animale dont CIWF France. Voilà ce que ça change.

L'étiquette bien-être animal a été créée avec quatre ONG et plusieurs distributeurs pour donner une information aux consommateurs sur le mode de production et d'abattage des animaux et le niveau de bien-être animal lorsqu'ils achètent leur viande. "En France, on a 80 % des poulets de chair qui sont élevés dans des bâtiments industriels, on a à peu près 95 % des porcs qui sont élevés également en système intensif. Donc on le voit, ces informations, elles ne sont pas forcément connues des consommateurs et ils ont du mal à s'y retrouver dans les tas de labels", explique Agathe Gignoux, chargée des affaires publiques chez CIWF France.

230 critères sur l'étiquette bien-être animal

Cette étiquette permet de donner l'information sur le mode de production et le niveau de bien-être animal. Par exemple, il y a le niveau A, le niveau supérieur, "parcours arboré". Puis, il y a le niveau B, "c'est le niveau bien". "Ces deux niveaux donnent accès au plein air. Ensuite, le niveau C : assez bien. Donc ces trois premiers niveaux, c'est des niveaux qualitatifs qui apportent des garanties significatives en termes de bien-être animal", développe Agathe Gignoux.  

Au total, il y a 230 critères sur l'étiquette bien-être animal. "Certains concernent les parentaux, c'est-à-dire les parents des poulets, ensuite, les accouveurs, c'est-à-dire là où naissent les poussins, ensuite la partie élevage, ensuite la partie transport quand ils vont être transportés à l'abattoir et ensuite à l'abattoir", précise la chargée des affaires publiques chez CIWF France.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.