Cet article date de plus de sept ans.

Vidéo Lyon : des centaines d'éleveurs manifestent avec leurs brebis contre le futur plan loup

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min - vidéo : 1min
Les éleveurs manifestent contre plan loup à Lyon
Les éleveurs manifestent contre plan loup à Lyon Les éleveurs manifestent contre plan loup à Lyon (FRANCE 3)
Article rédigé par franceinfo avec AFP et Reuters
France Télévisions

Les éleveurs protestent contre le prochain plan loup pour la période 2018-2023, en cours de négociations entre syndicats agricoles, associations de protection des animaux et représentants de l'Etat.

Des centaines d'éleveurs accompagnés d'un millier de brebis ont manifesté lundi 9 octobre dans les rues de Lyon contre le futur plan loup, accusé "de donner tous les droits" au prédateur. 

Entre 1 000 et 1 500 éleveurs selon les organisateurs (550 selon la préfecture) s'étaient déplacés depuis les départements alpins et du Massif central, les plus touchés par l'animal. Ils étaient précédés de 1 200 brebis qui avançaient au son des cloches, escortées par plusieurs bergers, donnant aux rues de Lyon des allures d'alpage.

Le cortège s'est mis en marche en début d’après-midi dans les rues de Lyon en direction de la préfecture. Les syndicats agricoles FNSEA, Fédération nationale ovine (FNO) et Jeunes agriculteurs veulent faire retirer le plan loup 2018-2023 soutenu par les ministères de la Transition écologique et de l'Agriculture. "Nous engageons aujourd’hui un combat jusqu’à ce que le gouvernement écrive noir sur blanc que les éleveurs sont protégés. On ne peut plus laisser égorger nos troupeaux", a déclaré Patrick Bénézit, secrétaire général adjoint de la FNSEA.

"La fin annoncée de l’élevage des moutons"

Sur des banderoles, on pouvait lire : "L’Etat fait l’élevage du loup ! Il faut 130 prélèvements en 2017 pour un retour à 2016" ou encore "Le loup, c’est la fin annoncée de l’élevage des moutons et une menace pour tous les animaux élevés en plein air".

Le dernier arrêté en vigueur permet l'abattage de 40 loups entre le 1er juillet 2017 et le 30 juin 2018. A la fin de l'été, période la plus dangereuse avec les brebis en pâturage, 22 loups avaient été tués. Les manifestants estiment que le nombre de loups que ce plan prévoit d'abattre chaque année est insuffisant et ils réclament du gouvernement "le droit permanent de défendre leurs troupeaux", donc de tirer sur les loups.

La révision du Plan loup discutée à la préfecture
La révision du Plan loup discutée à la préfecture La révision du Plan loup discutée à la préfecture

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.