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Vidéo Licences de pêche : la France attend "un geste de bonne volonté" du Royaume Uni avant ce soir sinon elle "se battra avec fermeté"

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Article rédigé par franceinfo
Radio France

La Commission européenne a fixé au Royaume-Uni un ultimatum au 10 décembre pour débloquer le conflit autour des licences des pêcheurs français et leur permettre d'aller dans les eaux britanniques.

"Une petite centaine de licences sont en attente", a estimé Clément Beaune, secrétaire d’État aux Affaires européennes, vendredi 10 décembre sur franceinfo, alors que la Commission européenne a fixé un ultimatum au Royaume-Uni qui a jusqu'à ce soir pour débloquer le conflit autour des licences de pêche non-accordées aux pêcheurs français. "Il n'y aura pas toutes les licences auxquelles nous avons le droit d'ici ce soir mais si les Britanniques, aujourd'hui, s'engagent à donner quelques dizaines de licences supplémentaires comme geste de bonne volonté pour montrer que le dialogue porte ses fruits, nous en tiendrons compte", a indiqué Clément Beaune.

En revanche, "s'ils campent sur leurs positions nous demanderons à la Commission européenne d'annoncer dans le week-end l'ouverture d'un contentieux avec les Britanniques", a-t-il ajouté. Ce contentieux débouchera sur une procédure juridique. Une façon, pour le secrétaire d’État aux Affaires européennes de "dire aux Britanniques qu'ils ne respectent pas l'accord passé avec l'Union européenne" et de leur dire "que tous les européens reconnaissent qu'ils ne respectent pas cet accord". "Une procédure juridique ce n'est pas simplement des papiers et des tribunaux, c'est aussi des mesures douanières que l'Europe peut prendre collectivement", pour ne pas reconnaitre certains produits anglais ou imposer des taxes, a rappelé Clément Beaune.

"On se battra avec la fermeté et le dialogue"

"Cette fermeté a permis d'obtenir l'immense majorité des licences, mais il en manque aujourd'hui et chaque bateau qui manque est un problème pour une famille, pour une activité économique, donc on se battra avec la fermeté et le dialogue, si c'est possible, pour le faire", a assuré Clément Beaune. Jusqu'à l'ultimatum de ce soir, Paris espère encore faire pression sur le Royaume-Uni. "On va travailler encore aujourd'hui", a précisé Clément Beaune concernant plusieurs réunions prévues entre la Commission et les Britanniques.

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