: Vidéo En Tanzanie, ce jeune Maasaï raconte comment il vit le réchauffement climatique
Le réchauffement climatique se fait sentir partout sur la planète. En Tanzanie, au bord du lac Natron, Mathias Olengurumwa, un jeune berger Maasaï, le vit au quotidien. Il raconte.
Montée des eaux, températures anormalement chaudes ou froides, les effets du réchauffement climatique sont innombrables et touchent des millions de personnes à travers le monde. À l’instar de Mathias Olengurumwa, un jeune guide Maasaï dont la vie, ainsi que celle de sa communauté, pourraient être bouleversées. Les Maasaïs sont des pastoralistes : ils ne cultivent et creusent pas la terre "comme s’ils avaient une ferme", explique-t-il. C’est donc un peuple de bergers qui gardent des animaux domestiques comme des vaches, des moutons et des chèvres. "C’est notre principale activité économique".
La sécheresse peut donc affecter la nourriture qu’ils consomment traditionnellement, à savoir leurs vaches. Et en 2009, une vague de sécheresse a décimé de nombreuses vaches. "Si les vaches meurent, les Maasaïs ne peuvent plus boire de lait ou manger de viande", déplore le guide.
Un environnement menacé
Outre le mode de vie des Maasaïs, c’est tout l’environnement alentour qui est touché par le changement climatique. Les températures très chaudes de l’été - jusqu’à 42°C -, combinées à une très faible quantité de pluie et un taux d’évaporation élevé, entraînent l’assèchement du lac Natron. Ce phénomène pourrait, lui, menacer plusieurs espèces d’oiseaux, comme le flamant nain.
En effet, la population mondiale des flamants est estimée à 2,5 millions et ce sont pas moins de 75 % d’entre eux qui se reproduisent au lac Natron. Les oiseaux y font leurs nids et y pondent leurs oeufs qui éclosent ici également. "C’est un endroit important pour les flamants nains dont on dit que c’est une espèce d’oiseaux qui pourrait être en danger."
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