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Vidéo "Ce n'est peut-être pas dû au hasard" : L'enquête des "bébés nés sans bras" continue

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Pendant quatre mois, Envoyé Spécial a enquêté sur l'origine de ces malformations qui ont fait leur apparition dans l'Ain, dans le Morbihan et en Loire-Atlantique.
VIDEO. "Ce n'est peut-être pas dû au hasard" : L'enquête des "bébés nés sans bras" continue Pendant quatre mois, Envoyé Spécial a enquêté sur l'origine de ces malformations qui ont fait leur apparition dans l'Ain, dans le Morbihan et en Loire-Atlantique. (BRUT)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

Pendant quatre mois, Envoyé Spécial a enquêté sur l'origine de ces malformations qui ont fait leur apparition dans l'Ain, dans le Morbihan et en Loire-Atlantique.

Depuis 2008 en France, 15 enfants sont nés avec des malformations aux bras. Ces cas ont été recensés dans trois zones rurales distinctes, à quelques kilomètres les uns des autres. Ce n'est qu'en 2018 que l'"affaire des bébés sans bras" devient publique ; avant cette date, personne n'avait fait le lien entre toutes ces malformations. "Quand on se rend compte qu'il y a d'autres cas, (…) on se dit que ce n'est peut-être pas dû au hasard", explique Mélinda, la mère de Léo, né sans main gauche.

Envoyé Spécial a enquêté pendant quatre mois afin d'élucider le phénomène. Pour Élise Lucet, la présentatrice de l'émission, il faut apporter "une réponse précise à cette enquête et aux familles qui sont concernées.

Une explication ? 

Parmi les hypothèses soulevées pour comprendre la source de ces malformations, Envoyé Spécial s'est notamment intéressé aux tests de produits chimiques sur les champs. Ces produits sont déversés alors qu'ils ne sont pas encore autorisés sur le marché et leurs composants sont maintenus confidentiels au nom du secret industriel. "D'un côté, il y a des familles (…) qui attendent des réponses et de l'autre, il y a une opacité folle", déplore Virginie Vilar, la réalisatrice de l'enquête qui se demande si ces expérimentations sont contrôlées.

Pour l'instant, aucune explication précise n'a pu être formulée pour répondre aux interrogations et à la colère des familles, ni pour se prémunir d'une éventuelle récidive du phénomène. Le ministère de la Santé devrait rendre public sa propre enquête en juin 2019. 

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