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Vidéo Brucellose : Il se bat pour empêcher que ses 218 vaches soient tuées

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Ses 218 vaches vont être abattues. En cause : la brucellose, une maladie infectieuse détectée chez l'une d'entre elles. Mais Eric Forestier, éleveur de vaches laitières en Haute-Savoie se bat pour son troupeau. Il raconte.
VIDEO. Brucellose : Il se bat pour empêcher que ses 218 vaches soient tuées Ses 218 vaches vont être abattues. En cause : la brucellose, une maladie infectieuse détectée chez l'une d'entre elles. Mais Eric Forestier, éleveur de vaches laitières en Haute-Savoie se bat pour son troupeau. Il raconte. (BRUT)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

Ses 218 vaches vont être abattues. En cause : la brucellose, une maladie infectieuse détectée chez l'une d'entre elles. Mais Eric Forestier, éleveur de vaches laitières en Haute-Savoie se bat pour son troupeau. Il raconte.

"Ils sont venus nous annoncer que le troupeau allait être abattu, et qu'on n’avait pas grand-chose à dire, même rien."

Depuis les années 1990, l'abattage total sur tous les troupeaux ayant un cas de brucellose a été instauré. Il s'agit d'une maladie infectieuse avec pour origine une bactérie, la brucella. Cette maladie peut rester silencieuse pendant très longtemps chez l'animal. "C'est une grosse partie de notre vie, de notre famille", déplore Eric. Le 20 octobre, l'éleveur a appris qu'un lait positif en brucellose avait été détecté. "On ne tolère absolument pas la présence de cette bactérie sur le territoire français, en tout cas dans les troupeaux domestiques", explique Coralie Amar, vétérinaire et soutien de l'éleveur. Depuis, Eric se bat pour éviter de perdre ses vaches.

"Il n'y a pas de risques"

Selon Coralie Amar, le troupeau ne comporte aucun risques : "Il y a des tas d'analyses qui sont faites et qui le prouvent, qu'il n'y a pas de risques. Le lait, il est négatif, les animaux sont négatifs", assure-t-elle. L'argument utilisé ici est qu'il s'agit d'une maladie pouvant s'incuber pendant longtemps avant de se déclarer. La vétérinaire estime qu'il faudrait donc faire des sérologies régulièrement pour éventuellement constater une montée d'anticorps. "C'est quelque chose que refusent de faire les services de l'État, ils refusent de chercher, ils refusent de savoir, ils préfèrent étouffer l'affaire", fustige-t-elle.

La réglementation prévoit une compensation financière, une solution que refuse l'éleveur et sa famille. Depuis la découverte de la maladie, Eric continue de vendre son lait, qui est désormais pasteurisé.

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