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Vidéo À Paris, les apiculteurs se mobilisent pour sauver leurs abeilles

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Dans le monde entier, les abeilles se meurent à vitesse grand V. La France ne fait pas figure d’exception puisque de nombreuses régions sont touchées par le phénomène. C’est pourquoi les apiculteurs ont décidé de manifester leur mécontentement sur l’Esplanade des Invalides, à Paris, ce mercredi 6 juin 2018.
VIDEO. À Paris, les apiculteurs se mobilisent pour sauver leurs abeilles Dans le monde entier, les abeilles se meurent à vitesse grand V. La France ne fait pas figure d’exception puisque de nombreuses régions sont touchées par le phénomène. C’est pourquoi les apiculteurs ont décidé de manifester leur mécontentement sur l’Esplanade des Invalides, à Paris, ce mercredi 6 juin 2018. (brut)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

Dans le monde entier, les abeilles se meurent à vitesse grand V. La France ne fait pas figure d’exception puisque de nombreuses régions sont touchées par le phénomène. C’est pourquoi les apiculteurs ont décidé de manifester leur mécontentement sur l’Esplanade des Invalides, à Paris, ce mercredi 6 juin 2018.

"Des dizaines et des dizaines de ruches ont été décimées dans l’indifférence générale". La colère de François Le Dudal est palpable. Cet apiculteur breton a fait le déplacement jusqu’à Paris afin de rejoindre ses confrères en colère, rassemblés sur l’Esplanade des Invalides. Les professionnels du miel réclament un plan d’urgence pour tous ceux qui sont sinistrés ainsi que l’instauration d’un "environnement viable" pour les abeilles et les pollinisateurs.

En effet, les abeilles meurent notamment à cause de traitements chimiques comme les néonicotinoïdes. Cette classe de produits toxiques, utilisée comme insecticide par l’agriculture intensive, agit sur le système nerveux des insectes.

Un quotidien perturbé

Si les apiculteurs français sont aussi remontés, c’est parce que bon nombre d’entre eux ont perdu 80 à 90 % de leurs colonies d’abeilles, toujours d’après François Le Dudal. D’habitude, à la sortie de l’hiver, la perte des petits insectes jaunes et noirs se situe entre 3 à 5 %.

Un tel déclin de population est particulièrement handicapant pour les apiculteurs, qui ne voient "aucune perspective dans l’avenir". Effectivement, l’impossibilité de produire du miel ne leur permet pas de "répondre à leurs obligations [et] de payer leurs factures", ajoute l’apiculteur breton. "On voit le travail de plusieurs années qui a été réduit à néant en l’espace de quelques semaines et c’est insupportable", fustige-t-il.

Face à ce qu’il considère comme un "écocide", François Le Dudal craint que les conséquences ne retombent sur les humains "de manière dramatique".

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