Salon de l'Agriculture : l'importance du Concours général agricole pour les éleveurs
Au Salon de l'Agriculture, les éleveurs tentent de décrocher une emdaille au Concours général, une institution créée en 1870. Décrocher le sésame permet d'envisager de meilleures ventes. C'est la renommée d'un élevage qui se joue à paris.
Il y a du monde pour voir le défilé du Concours général agricole ce dimanche 26 février au Salon de l'Agriculture à Paris. C'est celui qui marque le vrai lancement du Salon et ce sont des vaches normandes qui ouvrent le bal. Une quarantaine de vaches, les plus élégantes de la race venues des meilleurs élevages de l'ouest de la France. C'est le cas de celui des quatre frères Besniard par exemple. C'est la quinzième fois qu'ils participent au concours, mais au moment de monter sur scène, il y a toujours cette petite angoisse.
Le concours de l'année pour les éleveurs
"Il y a du stress parce que malgré tout la première visite a eu lieu fin novembre, début décembre. Paris ça reste le concours de l'année", explique François Besniard, éleveur de Normandes à Aunou-sur-Orne. L'éleveur est concentré, il faut tout faire pour que cette vache de cinq ans réussisse son entrée sur le ring. Pour le public, il y a la robe et la démarche de l'animal, mais les éleveurs savent bien que ce que les juges observent, ce qui fera la différence, ce sont les mamelles pour le lait et de l'aplomb pour mieux pâturer. Les Normandes étaient déjà au premier Salon de l'Agriculture en 1963. Remporter une médaille, c'est consolider une réputation pour les éleveurs.
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