Ils sont enfin de retour à Paris. Cela fait deux ans que les agriculteurs étaient privés de Salon. Le vendredi 25 février, entre les installations des stands et l’arrivée des bêtes, les éleveurs étaient aux anges, comme Damien Dayral, arrivé dans la nuit, de son Cantal natal, "fier de mon élevage, d’arriver jusque-là", dit-il. Alors il faut bichonner les bêtes, avant de les présenter au public.Conséquences de la guerre en Ukraine sur le prix des matières premièresDouchées, savonnées, grattées, tous veulent présenter un troupeau parfait. L’objectif : mettre en avant les plus belles bêtes. Dans les conversations, il y a la joie des retrouvailles, mais aussi l’inquiétude, car la crise ukrainienne risque d’avoir des conséquences sur les prix des matières premières. Une ambiance morose, que les agriculteurs espèrent voir se dissiper, avec l’ouverture au public dès samedi. Plus de 600 000 visiteurs sont attendus sur toute la durée du Salon.