Quand le gouvernement revendique l’interdiction des néonicotinoïdes votée... sous le quinquennat Hollande
Cette mesure a été votée en 2016 sous la précédente majorité, dans la loi biodiversité.
Les néonicotinoïdes sont désormais interdits dans l'agriculture française. Une victoire pour les défenseurs des abeilles... et une belle opportunité pour le gouvernement de vanter sa politique environnementale quelques jours après la démission de Nicolas Hulot. "Il y a ceux qui parlent et ceux qui font. Nous faisons", s'est félicité le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux, dimanche 2 septembre. Seul hic : cette interdiction a été votée en 2016 sous la précédente majorité.
Il y a ceux qui parlent et ceux qui font.
— Benjamin Griveaux (@BGriveaux) 2 septembre 2018
Nous faisons. Depuis hier, les #neonicotinoides sont interdits pour protéger les abeilles et notre biodiversité. Et nous irons plus loin avec le projet de loi #EGAlim.@Europe1 @LesEchos @CNEWS #GrandRDV
En effet, l'interdiction de l'usage phytosanitaire de cinq substances accusées de contribuer au déclin massif des colonies de pollinisateurs était prévue dans la loi biodiversité, portée par Ségolène Royal. Le gouvernement d’Edouard Philippe a simplement pris le décret qui a permis de faire entrer en vigueur cette mesure le 1er septembre, comme le prévoyait la loi de 2016, rappelle Le Monde.
Emmanuel Macron se félicite de la mesure
Une précision que le gouvernement, et le chef de l'Etat, n'ont pas indiqué lors de la mise en place de cette mesure. "Notre engagement pour la biodiversité en action : l’interdiction des pesticides tueurs d’abeilles en vigueur aujourd’hui", se félicitait Emmanuel Macron, le 1er septembre, sur Twitter.
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