Pour le maire de Grenoble, servir du 100% bio à la cantine, c’est « possible partout »
La ville de Grenoble s’est fixée un objectif : servir du 100% bio ou local dans les cantines. Le maire, Éric Piolle, vante ses avantages économiques, alimentaires et pour les enfants.
L’objectif de 50% de bio dans les cantines sera bientôt dans la loi. C’est en tout cas ce qu’a annoncé le ministre de l’Agriculture Stéphane Travert dans Le Journal du Dimanche, le 3 décembre dernier. Cette ambition faisait partie des promesses de campagne d’Emmanuel Macron.
Pour la ville de Grenoble, cet objectif est déjà atteint. Le maire de la ville Éric Piolle l’a donc revu à la hausse : « À Grenoble on s’est fixé l’objectif de 100 % de bio ou local à la cantine, nous sommes déjà à 50%. »
« C’est bon pour la découverte du goût des enfants »
Pour lui, « c’est possible partout ». Pour cela, « il faut croiser les solutions. On sait qu’on mange trop de viande, ça consomme beaucoup d’eau et de terres, donc on est passés à un repas végétarien par semaine. C’est bon pour l’alimentation, pour la découverte du goût pour les enfants, pour nos maraîchers et pour le modèle économique. » De plus, il explique qu’ils travaillent « avec les restaurants inter-entreprises privés pour structurer et réfléchir ensemble comment on peut développer les filières, comment on peut faire monter nos objectifs. »
Éric Piolle estime que si « le bio est aujourd’hui un plus cher », c’est « parce qu’il demande plus de travail humain, mais ça tombe bien parce qu’on a plein de gens qui veulent bosser. » Par ailleurs, il vante les bénéfices d’une telle pratique pour les enfants : « On travaille à la fois sur le gaspillage, donc se rendre compte que la nourriture ce n'est pas magique, qu’il faut en prendre soin, et on travaille aussi avec des producteurs qui viennent expliquer aux enfants comment ils font ».
Le maire de Grenoble est partisan du bio à la cantine à plus grande échelle. Il considère que si « on ne fait pas ça pour sauver la planète » il faut « au moins le faire pour sauver nos assiettes. »
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.