Loi alimentation : le ton monte entre le gouvernement et les distributeurs
Le ton monte entre le ministre de l'Agriculture, Stéphane Travert, et le directeur des supermarchés Leclerc. Le premier accuse le second de prendre en otage le consommateur, faisant référence à la loi alimentation votée mardi 2 octobre.
Le ticket de caisse dans les supermarchés va-t-il flamber ? La loi sur l'alimentation est au cœur d'une passe d'armes. Premier acte, le ministre de l'Agriculture Stéphane Travert accuse le distributeur Leclerc de faire peur aux consommateurs. Il appelle tout d'abord le patron de la chaîne à ne "pas prendre en otage" les consommateurs. La réplique de Leclerc ne se fait pas attendre. Michel-Édouard Leclerc accuse le ministre d'être un "politicard de première" et la loi alimentation de faire augmenter les prix.
Une phase test d'au moins deux ans
Une certitude, la loi prévoit de limiter les promotions. Fini le "'un produit acheté, un produit offert". Les promotions ne pourront pas excéder 34%. Les produits en magasin devront être vendus minimum 10% plus cher que leur prix d'achat. Objectif : mieux payer les producteurs. Mais si grands distributeurs et industriels ne veulent pas reporter les conséquences de la loi sur leurs marges, alors le consommateur devra peut-être payer plus cher. Si la date d'entrée en vigueur de la loi n'est pas encore fixée, il y aura une phase test d'au moins deux ans.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.