L'abattage de loups déchire agriculteurs et associations
Plusieurs organisations de protection des animaux s'opposent au gouvernement, partisan d'une campagne d'abattage de 40 loups.
Après d'intenses tractations, Nicolas Hulot et Stéphane Travers ont tranché : 40 loups pourront être abattus d'ici 2018. L'enjeu : trouver un équilibre entre la protection des brebis et la préservation de la population de loups. Dans un premier temps, 32 loups pourront être abattus. Au-delà, seuls des tirs de défense pourront avoir lieu lorsque les loups sont en situation d'attaque et l'éleveur en situation de défense.
Abattage inefficace ?
Un chiffre identique à l'année passée, mais qui ne satisfait personne. D'un côté, les syndicats d'éleveurs s'alarment de l'augmentation du nombre d'attaques qui ont tué 10 234 brebis en 2016. De l'autre, les associations de défense des loups dénoncent l'inefficacité de ces tirs sur la baisse de la prédation. Pour trouver un consensus, le gouvernement annonce une étude pour mesure l'efficacité des tirs sur la protection des troupeaux.
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