Italie : un fermier ouvre le Musée de la merde
En Italie, à Castelbosco, un musée d’un genre un peu particulier vient d’ouvrir : le Musée de la merde.
Non, vous ne rêvez pas. L’affaire est très sérieuse, et le musée de la merde bien réel. Crottes de reptiles ou de dinosaures, torchis sur les murs… On la redécouvre sous toutes ses formes. A Castelbosco, en Italie, ce fermier a installé le musée dans son exploitation. Le recyclage et le commerce d’excrément lui ont permis de résister à la crise du prix du lait. "Le prix du lait a énormément diminué. Le fait d’avoir construit un business, qui est également écologique, m’a permis de survivre. Donc je ne peux que remercier la merde", témoigne le fermier.
Des objets en "merdacotta"
Ses 3500 vaches produisent 150 tonnes de fumier par jour. Les déjections sont placées dans d’immenses cuves, des digesteurs où la matière organique est transformée en méthane, puis en électricité. L’énergie vendue par la ferme peut alimenter un village de 3 à 4 000 personnes. Le musée présente aussi des objets du quotidien, faits à base de "merdacotta", un mélange d’argile de Toscane, de bouse de vache cuite et d’un ingrédient secret.
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