Intempéries : un nouveau coup dur pour les agriculteurs
Les récentes intempéries ont provoqué d'importants dégâts sur les cultures, et ce un peu partout en France. Les vignes et les champs de céréales ont notamment été touchés.
En seulement dix minutes, Emmanuel Bernnardot, agriculteur en Côte-d'Or, a vu toutes ses parcelles ravagées par la grêle et le vent, avec des rafales à plus de 100 kilomètres/heure. Il n'a pas encore chiffré l'étendue des dégâts, mais les pertes pourraient s'élever à plusieurs dizaines de milliers d'euros. Franck Faivre, cultivateur bio, ne compte lui plus les pieds de cassis tranchés par la grêle. 80 % de ses parcelles sont détruites, et les pertes s'élèvent au moins à 50 000 euros. "Là c'est rare, je ne pourrais pas faire de bourgeons là-dedans, ça c'est sûr et certain", explique ce dernier. "Je ne sais pas trop ce qu'il faut y faire."
70% des parcelles détruites en Côte-d'Or
Selon le syndicat agricole, 70 % des parcelles du département seraient détruites. En Seine-et-Marne, c'est la pluie qui a submergé une exploitation agricole. 80 millimètres d'eau sont tombés en quelques heures durant le week-end du samedi 19 et dimanche 20 juin. Aujourd'hui, la pluie a laissé place à la boue, et le travail des agriculteurs s'annonce difficile. "On enlève, et c'est comme si on n'avait rien fait quasiment", déplore une agricultrice. La pluie est montée jusqu'à 60 centimètres dans certains endroits, et s'est même infiltrée dans certains bâtiments. Plusieurs communes d'Île-de-France ont demandé la reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle.
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