Guerre en Ukraine : face à la pénurie de blé, l'Europe pourrait décider la suppression des terres en jachère
Parmi les conséquences de la guerre en Ukraine, la pénurie de blé. Pour y faire face, la Commission européenne pourrait autoriser les agriculteurs à utiliser les terres qui étaient en jachère, même si cela va à l'encontre de ses engagements écologiques.
Avec la guerre en Ukraine et l'arrêt des livraisons russes, le marché des céréales s'affole. Des pays du monde entier pourraient se retrouver face à un risque de pénurie. La France est-elle capable de produire davantage ? En Haute-Garonne, Jean-François Lamassé cultive 240 hectares. Il pourrait cependant faire plus : une partie de ses terres est en jachère, c'est-à-dire non exploitée. Aujourd'hui, l'Europe oblige les céréaliers à laisser en jachère 4 % de leurs terres.
La Commission européenne pourrait supprimer cette règle
Face à la crise, la Commission européenne pourrait supprimer cette règle, mercredi 23 mars. L'objectif est de produire plus pour livrer les pays tributaires du blé russe et ukrainien, notamment au Moyen-Orient ou en Afrique. Selon certains experts, les jachères ne suffiront pas dans les mois à venir. Cette suppression pose aussi un problème d'ordre écologique, puisqu'elle déstabiliserait la biodiversité.
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