Glyphosate : le débat relancé par la condamnation de Monsanto
Le ministre de l'Écologie s'est réjoui de la condamnation de Monsanto face à un jardinier américain. Beaucoup souhaitent que cette décision accélère le processus d'interdiction du glyphosate en France.
Pour Nicolas Hulot, la justice américaine montre la voie. Le géant Monsanto a été condamné à verser 289 millions de dollars à un jardinier qui accusait un pesticide contenant du glyphosate d'être responsable de son cancer. Dans les colonnes de Libération, le ministre de l'Écologie estime que "la décision de la justice vient corriger l'indifférence des politiques". Nicolas Hulot estime donc que la voie prise par la France est confirmée par cette décision.
Accélérer l'interdiction du glyphosate ?
En effet, le gouvernement s'est engagé à interdire le glyphosate en 2021, avec malgré tout des dérogations, sans en passer par la loi. L'Europe, elle, l'autorise jusqu'en 2023 et l'interdiction est renouvelable. Pour le gouvernement, l'interdiction ne peut pas être immédiate, deux tiers des agriculteurs l'utilisent au quotidien. Ségolène Royal, elle, souhaite inscrire l'interdiction dans la loi pour plus de garanties. Si Nicolas Hulot entend s'appuyer sur la décision américaine, ceux qui souhaitent qu'il aille plus vite y voient une bonne raison d'augmenter la pression.
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