Un premier coup de sécateur avec 15 jours d'avance à Nice (Alpes-Maritimes), du jamais vu. Le cépage a déjà atteint toute sa maturité. "C'est la première année où on vendange plus tôt. De début septembre, c'est passé au 18 août", constate Marcelle Pierrot, vendangeuse. Pour faire face aux conditions climatiques, Éric Dalmasso, vigneron, s'est adapté. "On a laissé beaucoup plus de feuillage sur les extrémités de la vigne pour faire de l'ombrage au raisin, et pour éviter que ça brûle les grappes", explique-t-il.Trouver de la main d'œuvreLa chaleur et le manque d'eau ont tout de même laissé des traces. Les grains sont plus petits, et le gout sera différent. "Ce sera des vins plus concentrés. Au niveau des quantités, ce sera plus réduit, mais en tout cas pour cette année, la qualité sera très belle", confie Carine Dalmasso, présidente de l'Organisme de défense et gestion de l'appellation Bellet. Il a également fallu trouver de la main d'œuvre pour les vendanges, en avance sur le calendrier. Certains ont accepté de bousculer leur emploi du temps.