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Vidéo Il sauve sa ferme en montant un cabaret

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“Le matin, je me lève, je suis éleveur et artisan, puis l’après-midi, je suis artiste au cabaret.” Pourtant, il y a 7 ans, David était encore un “simple agriculteur”. Aujourd’hui, il a transformé une partie de sa ferme en cabaret pour sauver son exploitation.
VIDEO. Il sauve sa ferme en montant un cabaret “Le matin, je me lève, je suis éleveur et artisan, puis l’après-midi, je suis artiste au cabaret.” Pourtant, il y a 7 ans, David était encore un “simple agriculteur”. Aujourd’hui, il a transformé une partie de sa ferme en cabaret pour sauver son exploitation.
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

“Le matin, je me lève, je suis éleveur et artisan, puis l’après-midi, je suis artiste au cabaret.” Pourtant, il y a 7 ans, David était encore un “simple agriculteur”. Aujourd’hui, il a transformé une partie de sa ferme en cabaret pour sauver son exploitation.

“C’est grâce à eux que j’ai sauvé ma ferme”

“Dans le village, il y a 50 ans en arrière, sur les 300 habitants, il y en avait 200 qui vivaient des métiers de l'agriculture. Aujourd'hui, il en reste 10”. 

“Quand j'ai repris la ferme familiale en 2007, c'était une exploitation en phase finale, ils étaient en train de commencer à vendre le troupeau. J’étais la 4e génération à devoir vivre sur cette ferme, et je me rendais compte que je n’allais pas pouvoir y arriver”.

Pour sauver sa ferme, la seule et dernière à faire de l’élevage dans la commune, David a eu l’idée de s’associer avec des artistes et de transformer une partie de son exploitation en cabaret.

“Les seuls qui m'ont compris à ce moment-là, ça a été les artistes”

“A un moment donné, j’ai eu des pensées un peu noires. Les seuls qui m’ont compris et écouté à ce moment-là, ça a été les artistes. C’est grâce à eux que j’ai sauvé ma ferme”. 

“Le spectacle commence par un repas. La moitié des produits servis dans l’assiette sont issus de l’exploitation familiale. Dans ces produits, il y a une part de notre savoir-faire, une part de nous-mêmes.”

“On s'aperçoit qu'il y a un vrai besoin des consommateurs de renouer le contact avec les producteurs. C'est grâce à eux qu'on pourra sauver nos petites exploitations”.

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