Les surfaces agricoles composent plus de la moitié de l'Ile-de-France.
Si l'Ile-de-France est composée pour moitié de surfaces agricoles, la campagne est peu à peu grignotée par la pression urbaine. À Saint-Thibault-des-Vignes (Seine-et-Marne), la ferme de Brigitte Brodier est un îlot de nature dans un océan de construction. En 20 ans, l'éleveuse a vu les alentours de ses terres se métamorphoser. "Sur une période d'une vingtaine d'années, ici il y a une zone industrielle et artisanale et ici, ce sont des résidences qui ont vu le jour", indique-t-elle.
De la vente directe
Ce phénomène concerne toute l'Ile-de-France. Celle-ci a perdu en 20 ans 30 000 hectares de terres agricoles, l'équivalent de 250 fermes. C'est le résultat d'une course effrénée à l'urbanisation et de l'ambiguïté des institutions quant à l'avenir du territoire. Certains agriculteurs investissent dans des boutiques pour pratiquer la vente directe, un moyen efficace de tirer profit de ces voisins toujours plus nombreux.
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