Environnement : le gouvernement mise sur une augmentation des loups
Alors qu'ils ont colonisé une bonne partie de l'est de la France, la présence de loups continue de faire polémique. Le gouvernement a présenté son plan pour les cinq prochaines années et propose d'augmenter la population de cette espèce protégée. Un projet qui provoque la grogne de certains éleveurs.
L'heure de la libération approche. Après une nuit dans la bergerie, sous protection de deux chiens patous, les 500 brebis retrouvent les grands espaces : c'est le rituel du matin sur l'exploitation de Jacques Courron, président de la Féderation ovine des Alpes-Maritimes. Éleveur de père en fils, il veille à protéger son troupeau. Quatre chiens, enclos électrifiés et présence humaine ne suffissent pas face aux loups. Sur le département, dix meutes ont été recensées et plus de 3 000 moutons tués. Une menace quotidienne qui pourrit la vie des éleveurs et des bergers.
Favoriser son implantation plutôt que le tuer
Depuis sa réapparition dans le sud de la France en 1992, le loup progresse. 360 individus sont dénombrés sur une trentaine de départements. De la montagne, ils descendent aujourd'hui dans la plaine. Une dispersion qui ravit les défenseurs de l'animal. Pour certains d'entre eux, la proposition du plan national d'en tuer 40 est une mauvaise solution : il faut plutôt favoriser l'implantation de cette espèce protégée.
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