Crise des éleveurs : levée de la plupart des barrages

Le plan d'urgence annoncé ce mercredi 22 juillet en fin de matinée par le gouvernement, est à l'origine de la levée du mouvement des éleveurs. Près de Caen (Calvados), il est 15h15 cet après-midi quand le responsable syndical prend la parole. "Ce que je vous propose et ce qui est proposé sur les autres sites c'est qu'on suspende le mouvement. Qu'on mette à l'épreuve le ministre dans ses engagements", annonce-t-il alors que le lieu est considéré comme l'épicentre de la contestation. Les éleveurs acquiescent timidement. En quelques minutes, les barrages sont levés un à un et la circulation peut reprendre. Le plan d'urgence les a contentés, mais leur détermination reste intacte.

Le mouvement se poursuit dans certaines régions

"On va leur donner un peu de temps, ça ne va pas se faire en deux jours. Mais s'il faut revenir au mois de septembre il n'y a pas de souci et là on sera peut-être encore plus fort", témoigne Pascal Launay, éleveur au micro de France 2.
Pour les éleveurs, il s'agit de l'épilogue de trois jours de blocage. La fin du chômage technique pour les routiers. Mais les avis sont nuancés. "Ce n'est pas suffisant, on reste sur notre faim", explique un autre éleveur.
Ce soir, les barrages sont maintenus dans certaines régions. Les agriculteurs poursuivent le mouvement autour de trois ponts en Normandie. Et les blocages doivent aussi débuter autour de Clermont, Lyon ou encore Brest.