Consommation : le bio concurrencé par les labels
Dans les rayons, le bio fait grise mine, les ventes ont chuté de 6% cette année. En cause, l’inflation mais aussi de nouveaux concurrents. Des labels qui gagnent du terrain, avec zéro résidu de pesticides, des vergers éco-responsables, ou encore à haute valeur environnementale. Ils sont souvent moins chers que le bio. Mais que valent ces labels ? Comment sont-ils attribués ? Ont-ils un cahier des charges aussi strict que le bio ?
Des contrôles différents
Dans des allées de pommier en Charente, se trouvent des pommes étiquetées "Verger éco-responsable". Un intermédiaire entre le conventionnel et le bio. Et un recours au désherbant limité, de quoi préserver davantage la faune. Alors que pour un label AB, aucun pesticide de synthèse n’est toléré. Les éleveurs d’une autre exploitation 400 km plus loin, ont obtenu la garantie haute valeur environnementale, depuis un an. Leur cahier des charges : utiliser ce qu’il y a de plus naturel pour nourrir leurs vaches à viande. Une petite étiquette qui demande de répondre à des critères stricts, avec des contrôles comme en bio. L’une des plus grosses différences, ce sont les contrôles : jusqu’à cinq fois par an pour le bio, tous les trois ans pour le label Haute valeur environnementale.
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