Le Giec estime que rien ni personne ne sera épargné. D’ici moins d’un siècle, 18 % des espèces animales pourraient disparaître, à l'image des dragons de Komodo, des raies mantas, des ours polaires. Le manque d’eau à certains endroits, la montée du niveau des mers à d’autres, pourraient toucher la moitié de l’humanité. "Nous estimons qu’entre 3,3 et 3,6 milliards de personnes dans le monde, sont vulnérables au changement climatique", indique Debra Roberts, co-présidente du Giec. 8 à 80 millions de personnes souffriront de la faim d’ici 2050 Autre chiffre très inquiétant : 8 % des terres cultivables seront inadaptées à la culture d’ici la fin du siècle, et pourraient ressembler à ce que l’on constate déjà à Chypre, où même les oliviers souffrent de la sécheresse. La baisse des rendements agricoles et de la pêche aura des conséquences sur la sécurité alimentaire. 8 à 80 millions de personnes souffriront de la faim d’ici 2050. Le fond des océans n’est pas épargné, en témoigne la célèbre barrière de corail, bien mal en point.