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Ce que l'on sait de la mort d'une salariée de la chambre d'agriculture de l'Aveyron

L'éleveur placé en garde à vue mercredi à Rodez a "traîné et tué" la jeune conseillère agricole qui "serait morte étouffée, noyée" dans un étang à Mayran (Aveyron), selon le procureur de la République. 

Article rédigé par franceinfo
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Des enquêteurs inspectent l'explotation agricole à Mayran (Aveyron), après la mort d'une employée agricole de la chambre d'agriculture de Rodez, le 17 février 2016. (JOSE TORRES / AFP)

L'éleveur placé en garde à vue mercredi 17 février a "traîné et tué" une jeune conseillère agricole qui "serait morte étouffée, noyée" dans un étang à Mayran (Aveyron). C'est ce qu'a expliqué le procureur de la République de Rodez, Yves Delperié. Voici ce que l'on sait des circonstances du drame. 

Comment est-elle morte ? 

Agé de 47 ans, le suspect a "saisi" la jeune femme, "l'a prise à bras-le-corps, l'a traînée vers un étang" situé à une centaine de mètres du corps de ferme, "où il l'a sans doute noyée", indique le procureur de la République. Une autopsie sera effectuée jeudi pour déterminer les causes de la mort de la victime. 

Quelles sont les circonstances du drame ?

La jeune technicienne de 25 ans, salariée de la chambre d'agriculture de l'Aveyron, spécialiste du contrôle laitier à la chambre d'agriculture de l'Aveyron, était venue pour une "mission contractuelle" sur la ferme familiale des frères propriétaires de l'exploitation, comme elle le faisait régulièrement.

"La visite avait commencé tout à fait normalement, rapporte Yves Delperié. La victime avait fini son travail au moment où elle a été agressée." Il n'y a "pas eu d'altercation, pas de dispute, pas de contentieux", ajoute le magistrat. 

Il n'y a pas eu "de témoin direct des faits", précise le procureur, "l'enquête dira où était le frère" de l'agresseur présumé. C'est lui qui dirige l'exploitation laitière et qui a alerté les pompiers avec un voisin.

Quel est le mobile de ce meurtre ?

Le procureur de la République évoque des "motivations extrêmement floues". "Les premières déclarations de l'intéressé ne vont pas dans le sens du malaise du monde agricole", estime le procureur, précisant que l'exploitation n'est "pas connue par la chambre d'agriculture" pour des difficultés financières.

L'éleveur n'avait pas "d'antécédents judiciaires" et le procureur juge prématuré de parler d'"antécédents psychiatriques". Une expertise psychiatrique de l'éleveur sera réalisée jeudi. 

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