: Vidéo "Ce n'est pas les César, mais c’est tout comme" : au Salon, les éleveurs se préparent au concours général agricole
Jusqu'à la clôture du Salon, dimanche 3 mars, les éleveurs et les agriculteurs vont se confronter au concours général agricole. Remporter une médaille d'or à Paris reste "un Graal" selon eux.
C’est l’un des temps forts pour les éleveurs durant le Salon de l’agriculture. Le concours général agricole récompense d'une médaille d'or les meilleurs produits et les animaux les plus beaux. Pour le bétail, 372 races sont en compétition. Cela représente près de 3 000 animaux et 1 200 éleveurs, qui vont passer sur le ring devant les juges.
Avant le début du concours, Victor Fourtet, agriculteur à Saint-Julien-aux-Bois en Corrèze, prend soin de son taureau : "On le tond, c'est tout simplement de l'esthétique, explique-t-il. On le bichonne pour éviter que la poussière se dépose trop sur le poil. Le but c'est de faire voir la crème de la crème de chaque élevage". "Même si on n'a pas médaille, être à Paris, c'est quand même extraordinaire pour l'exploitation", renchérit Maurice Moncelon, éleveur dans l'Allier.
Gagner à Paris, "le Graal"
Créé en 1870, le concours général agricole reste "le Graal pour les éleveurs" explique Joël Rigal, commissaire principal aux animaux. "Ça ne rapporte pas de l’argent en direct car les prix ne sont pas dotés. Par contre, une plaque à Paris ça reste un prix magnifique et dans le monde de l’élevage ça reste le top, raconte-t-il. Il y a quand même les meilleurs animaux de France, même s’il y a d’autres concours comme le Space à Rennes, Paris ça reste le Graal. C'est un CV sur une porte d'étable. Ce n'est pas les César ni les Molière mais c’est tout comme", conclut Joël Rigal. Le concours général agricole se termine dimanche, en même temps que le Salon.
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