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Ardennes: un couple de nouveaux agriculteurs savoure sa reconversion dans la production de fromages et de yaourts

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Dans les Ardennes, un couple de nouveaux agriculteurs savoure sa reconversion dans la production de fromages et de yaourts
Dans les Ardennes, un couple de nouveaux agriculteurs savoure sa reconversion dans la production de fromages et de yaourts Dans les Ardennes, un couple de nouveaux agriculteurs savoure sa reconversion dans la production de fromages et de yaourts
Article rédigé par franceinfo
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Dans le cadre de l’opération "Nous Paysans", direction Dom-le-Mesnil dans les Ardennes. Un jeune couple a décidé de changer de vie pour se lancer dans la production de fromages et de yaourts…

Voilà une reconversion réussie. Éducatrice spécialisée à l'origine, Azéline Hamen a tout plaqué pour se lancer dans la production de fromages et de yaourts. Elle et son mari se sont installés fin 2019 dans leur ferme à Dom-le-Mesnil dans les Ardennes.

Depuis, l’agricultrice savoure sa nouvelle vie et les deux premières naissances dans son élevage de 31 chèvres de Lorraine. Une espèce qui a failli disparaître il y a 20 ans, les races présentant de plus solides atouts laitiers étant privilégiées.

"En 2015, j’ai fait un voyage au Canada et j’ai travaillé dans des fermes. Dans une de ces fermes il y avait des chèvres. Ma passion pour les chèvres est née comme ça", se remémore-t-elle.

200 000 d'investissement

Dans cette aventure, Azéline est accompagnée par son époux, militaire de formation qui s’épanouit dans cette vie intense et rigoureuse. "Agriculteur c’est un peu 100 métiers à la fois. Je m’occupe aussi bien du bricolage sur la ferme, que de la communication, je gère la page Facebook", détaille Johan Hamen.

Du bâtiment d’élevage à la salle de traite, ces nouveaux agriculteurs ont quasiment tout construit eux-mêmes. Coût de l’investissement 200 000 euros. Prochaine étape : créer une installation pour traiter les eaux usées de la fromagerie. Une cagnotte en ligne a été lancée pour financer les travaux.

Les deux néo-agriculteurs réfléchissent également à proposer des accueils spécifiques pour les personnes en situation de handicap.

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