Agriculture : quand un céréalier passe au bio
L’écologie et l’environnement sont au cœur des préoccupations des Français. Ces dernières années, les fermes céréalières ont été les locomotives de la conversion au bio.
Des champs dorés et sans pesticides. Ce céréalier est passé au bio il y a deux ans et il ne le regrette pas. S’il récupère seulement 60% du rendement qu’il obtenait auparavant, il vend son orge près de trois fois plus cher que son ancienne récolte. Pour lui, c’est aussi une nouvelle façon de faire son métier.
Réapprendre le métier
“Par rapport à la biodiversité, je pense qu’il y a un effet très, très positif. J’ai des loupés, de l’apprentissage à faire sur la gestion du désherbage de mes parcelles”, analyse Jérôme Chenevière. Pour lui, c’est sûr, il faut réapprendre le métier de paysan. L’agriculteur ne s’arrête pas là, il veut se diversifier en proposant de la vente directe, sans intermédiaire. Il prévoit même d’ouvrir une boulangerie, d’ici à la fin de l’année.
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