Agriculture : les fermes verticales, moins consommatrices d'eau, mais plus énergivores
Jeudi 19 mai, le 19/20 présente une ferme verticale dans les Bouches-du-Rhône. Ici, les plantes poussent hors-sol. Elles demandent moins d'eau, mais plus d'énergie.
À Tarascon (Bouches-du-Rhône), poussent dans un bâtiment des herbes aromatiques, cultivées hors sol. Il s'agit d'une ferme verticale. "Ces plantes vont être en rotation permanente autour d'une lumière. Cette lumière remplace le soleil. On recrée la meilleure journée du mois de juin", explique Pascal Thomas, cofondateur de Futura Gaïa. La plante reçoit exactement l'eau et les nutriments dont elle a besoin, ce qui limite la consommation d'eau.
Les fermes ont besoin d'un éclairage intensif
La production reste la même, quels que soient les aléas climatiques et le mois de l'année. Seul point noir de ces fermes, l'éclairage intensif qui est nécessaire pour les plantes. Leur coût énergétique est en moyenne quatre fois supérieur à celui de l'agriculture traditionnelle. "Aller de manière massive sur le développement de ces systèmes à la place d'autres formes agricoles, ce n'est vraiment pas quelque chose qu'on peut se permettre", affirme Christine Aubry, chercheuse à l’INRA AgroParis Tech, spécialiste de l’agriculture urbaine.
Parmi nos sources :
- Les limites du modèle des fermes verticales
Liste non exhaustive
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