À Tarascon (Bouches-du-Rhône), poussent dans un bâtiment des herbes aromatiques, cultivées hors sol. Il s'agit d'une ferme verticale. "Ces plantes vont être en rotation permanente autour d'une lumière. Cette lumière remplace le soleil. On recrée la meilleure journée du mois de juin", explique Pascal Thomas, cofondateur de Futura Gaïa. La plante reçoit exactement l'eau et les nutriments dont elle a besoin, ce qui limite la consommation d'eau. Les fermes ont besoin d'un éclairage intensif La production reste la même, quels que soient les aléas climatiques et le mois de l'année. Seul point noir de ces fermes, l'éclairage intensif qui est nécessaire pour les plantes. Leur coût énergétique est en moyenne quatre fois supérieur à celui de l'agriculture traditionnelle. "Aller de manière massive sur le développement de ces systèmes à la place d'autres formes agricoles, ce n'est vraiment pas quelque chose qu'on peut se permettre", affirme Christine Aubry, chercheuse à l’INRA AgroParis Tech, spécialiste de l’agriculture urbaine. Parmi nos sources :- Futura Gaïa- Les limites du modèle des fermes verticales Liste non exhaustive