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Agriculture : la Martinique veut retrouver plus d’indépendance alimentaire

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Agriculture : la Martinique veut retrouver plus d’indépendance alimentaire
Article rédigé par France 2 - G.de Florival, G.Le Goff, E.Revidon, Images drone : Florian Bachelu
France Télévisions
Département grand exportateur de bananes et de canne à sucre, la Martinique doit importer la quasi-totalité de son alimentation. Pour inverser la tendance, les initiatives se multiplient avec le retour du cacao, l’arrivée de semences européennes ou encore des aides financières pour la filière animale.

Les plantations de bananes et de canne à sucre s’étendent sur des milliers d’hectares en Martinique. La présence de ces deux cultures dominantes est le symbole d’un département ultra-dépendant et obligé d’importer la grande majorité de son alimentation. Une nourriture qui vient de loin et est vendue 10% plus cher qu’en métropole. Depuis quelques années sur l’île, les initiatives se multiplient pour que la Martinique retrouve plus d’indépendance alimentaire. Jonathan Leury-Agarat a opté pour une culture biologique diversifiée en plantant notamment des semences venues de l’étranger.

20% d’éleveurs en moins en trois ans

Le cacao, culture historique de l’île, a aussi en grande partie disparu. Alors Lucien Louri a décidé de replanter plusieurs centaines de cacaoyers sur son exploitation familiale. Mais consommer local n’est pas encore un réflexe pour beaucoup de consommateurs, comme le regrette Philippe Vourch, directeur de Denel qui pourrait produire deux fois plus de jus de fruit. Pour tendre vers davantage de souveraineté alimentaire, le département mise aussi sur le renouveau de la filière animale. "En trois ans dans le département, le nombre d’éleveurs a baissé de 20% alors un plan massif d’investissement de plusieurs millions d’euros a été lancé pour notamment moderniser les élevages, les abattoirs et relancer les cheptels", commente Gaspard de Florival, envoyé spécial en Martinique.

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